Immobilier

Comment Négocier L’Achat D’Un Bien Immobilier

Résumé

 – Définition de la marge de négociation d’un achat immobilier

 – Marge de négociation pour un achat immobilier : conseils

Lors de l’achat d’un bien immobilier, qui n’est pas tenté de négocier le prix de vente proposé par le vendeur ? Mais avant de faire une offre inférieure au prix affiché, assurez-vous qu’elle est appropriée à la transaction. Si oui, quelle est la marge de négociation possible ? Préparez votre négociation et justifiez-la avec des arguments concrets.

Définition de la marge de négociation pour un achat immobilier

La marge de négociation est la différence entre le prix de vente initial et le prix proposé par l’acheteur et accepté par le vendeur (prix figurant dans l’acte de vente). C’est la déduction que l’acheteur obtient sur le prix de vente.

Difficulté à conseiller une marge de négociation

Indiquer un pourcentage de négociation est un exercice délicat et exigeant. Il est impossible de préconiser une marge de négociation prédéfinie pour un bien précis.

Trop de facteurs entrent en jeu dans la négociation : la situation, la nature et la qualité du bien, ainsi que la qualité de la relation entre le vendeur et l’acheteur. Chaque vente est différente, et chaque marge de négociation est différente si elle existe.

La tendance à la baisse des marges de négociation

Pendant de nombreuses années, la tendance a été à une marge de négociation importante (au moins 10 % du prix de vente). Cette tendance a marqué les acheteurs qui estiment que ces marges sont encore aujourd’hui très importantes.

Cependant, la tendance est aujourd’hui à la diminution des marges de négociation. C’est du moins le constat que font certaines études qui comparent chaque année les prix de vente des biens annoncés au moment de leur commercialisation et les prix de vente définitifs constatés à la signature de la vente.

Marge de négociation pour l’achat d’un bien immobilier : conseils

Achat immobilier

Évaluez vos chances de négociation

Avant de vous lancer dans une négociation de prix, demandez-vous s’il est opportun de négocier et si votre proposition de négociation a des chances d’aboutir.

Bon à savoir : connaître l’état de l’offre et de la demande.

Plus la demande est élevée, plus les marges de négociation seront faibles. En effet, étant donné le faible nombre de biens à vendre, les acheteurs ne veulent pas prendre le risque de ne pas pouvoir acheter le bien qu’ils souhaitent.

Lorsque la demande est plus faible, les acheteurs sont en position de force et peuvent négocier plus facilement. Le vendeur est plus enclin à accepter la proposition sans rater l’occasion de vendre son bien.

Bon à savoir :  renseignez-vous sur la date à laquelle le bien sera mis en vente.

Certains vendeurs refusent encore de faire face à la réalité du marché immobilier. Malgré les prix actuels et la valeur réelle de la propriété, ils ont fixé un prix trop élevé.

Ce type de bien reste généralement très longtemps sur le marché. L’annonce immobilière peut être visible pendant des mois. Dans ce cas, veuillez faire attention à la date de commercialisation du bien. La marge de négociation peut alors être importante.

Attention :  lors de la vente d’un bien, il est nécessaire d’établir la valeur réelle du bien. Cette valeur est déterminée en considérant la valeur de propriétés similaires à vendre. Le fisc peut comparer des biens immobiliers similaires pour déterminer la valeur réelle du bien. Si le bien est vendu à un prix inférieur, le fisc a le droit d’exiger une correction, car le prix convenu sert de base au calcul des impôts.

Comme il est toujours d’usage de négocier lors de l’achat d’un bien immobilier, les vendeurs en tiennent compte lors de la fixation du prix de vente. Ils se réservent généralement une petite marge de négociation.

Les biens vendus au juste prix se vendent très rapidement. Mais les marges de négociation ne sont pas non plus automatiques. Les vendeurs peuvent fixer le prix de vente le plus près possible de la valeur réelle du bien pour le vendre rapidement. Dans ce cas, il n’y a que peu ou pas de marge de négociation.

Ne vous privez pas de la possibilité d’acquérir le bien en tentant de négocier (ou en tentant de négocier à un prix trop bas). Il est parfois préférable d’acheter à un prix, car la concurrence des autres acheteurs peut être importante.

Soyez prudent avec le montant de votre proposition. Si vous savez que le prix de vente du bien qui vous intéresse est le bon prix, évitez de proposer beaucoup plus bas, juste pour le principe d’entamer une négociation. Le vendeur peut être « offensé » par la sous-estimation de son bien et ne pas vouloir engager de négociations. Vous risquez de perdre votre crédibilité.

Préparez vos arguments de négociation

Avant de débuter votre négociation, préparez bien vos arguments :

– trouver des références de prix pour des biens similaires (sites Internet, service des crédits immobiliers, notaires, etc.) ;

– répertorier et quantifier les éventuels travaux à effectuer sur le bien pour le remettre en bon état ou le mettre en conformité ;

– Lister les éléments pouvant justifier une décote sur le prix de vente : par exemple, exposition du bien ; manque de lumière; absence d’ascenseur pour un appartement situé en étage élevé ; etc.

Faire une offre d’achat écrite

Une fois que vous avez déterminé votre marge de négociation, faites votre proposition de prix par écrit au vendeur. Énumérez les arguments qui justifient, selon vous, le prix que vous proposez. Exposez également les arguments en votre faveur pour convaincre le vendeur d’accepter votre proposition.

Par exemple, pouvoir payer cash sans contracter d’emprunt est un argument de poids.

Ainsi, si vous préparez bien votre négociation, vous obtiendrez sans aucun doute une marge de négociation sur votre achat immobilier. Même si le vendeur n’accepte pas votre première proposition, il vous fera une contre-proposition et acceptera ainsi de vendre son bien en dessous du prix initialement fixé.

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