Immobilier

La location de bureaux équipés : avantages et fiscalités

L’immobilier offre aux investisseurs un large éventail de choix en ce qui concerne leur orientation d’investissement. Pour beaucoup, l’investissement immobilier se résume à l’achat d’un bien et à sa mise en location. Pourtant, il existe tant d’autres opportunités plus rentables comme la location de locaux équipés. Découvrez dans ce contenu les avantages et la fiscalité concernant la location de bureaux équipés.

Les avantages de la location des locaux équipés

Il existe de nombreux avantages à investir dans des bureaux équipés.

La souplesse dans le choix de la structure

Grâce à la location de bureaux équipés, il est possible de faire un montage juridique :

  • En direct par un investisseur physique ;
  • En prenant par une société de personnes (mais pas par une SCI). La Société en Nom Collectif est le plus souvent sollicitée.

Un équipement complet

La location de bureaux équipés permet au preneur d’exercer son activité professionnelle dès la remise des clés. Il n’a aucunement besoin d’effectuer des modifications spécifiques ou ajouter de nouveaux équipements. Tout ce qui est nécessaire au bon déroulement de son activité est déjà installé. Si vous disposez d’un bureau équipé, n’hésitez pas à contacter un spécialiste de la location de bureau. Grâce à leurs expériences, ces professionnels vous aideront dans toutes les démarches ; de la paperasse à la recherche de locataires.

Une fiscalité intéressante

La location de bureaux équipés est soumise au régime de bénéfices industriels (BIC). De ce fait, le bailleur est vu comme un commerçant. S’il y a un déficit BIC, ce dernier peut s’imputer sur les ressources du contribuable du moment où l’activité s’exerce à titre professionnel.

Ce type d’investissement est également assujetti à la TVA. Cela permet donc au bailleur de reprendre la taxe due sur les équipements, les achats et sur les travaux.

De plus, en cas de revente de l’immeuble, le calcul de la plus-value sera un différent. Cette plus-value sera représentée par la différence entre le prix de vente et la valeur nette comptable. Cela s’explique par le fait que l’immeuble aura fait l’objet d’amortissement déductible. La plus-value déductible sera évidemment grande.  Cela dit, l’investisseur pourrait bénéficier du régime d’exonération mis en place pour les petites entreprises. Cependant, certaines conditions importantes devront être réunies.

  • L’activité devra être menée à titre professionnel sur une période minimale de  5 ans
  • La moyenne des recettes des deux années civiles précédentes à la vente ne devra pas dépasser, 90 000 euros.

Les fiscalités de la location de bureaux équipés.

Avant de démarrer la location de bureaux équipés, vous devez connaître certaines informations importantes sur la fiscalité.

Optimisation fiscale

Lorsqu’un local est qualifié de « équipé » ou « aménagé », cela implique qu’il est doté de mobilier. Il est également doté de matériel nécessaire pour l’exercice de l’activité d’un exploitant.

En principe, ces locaux doivent contenir des fauteuils, des armoires et des meubles. Ils doivent aussi contenir le matériel informatique et téléphonique nécessaire à l’exercice de l’activité de l’exploitant. L’exploitation n’aura plus besoin d’aucun équipement pour commencer son activité.

Comme la location des logements meublés, la location de bureaux équipés est soumise au régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Vous avez donc la possibilité de neutraliser une partie de l’imposition des loyers. Cela est possible grâce à la déduction conjuguée, des amortissements, des charges et des intérêts d’emprunts. Aussi, est-il possible de bénéficier d’une déduction immédiate des frais d’acquisition au cours de l’année d’acquisition.

Le remboursement de la TVA

Comme les bureaux sont mis en location équipée, les loyers seront soumis à la TVA. Il revient alors au bailleur de prendre la TVA d’acquisition, la TVA sur les travaux, sur l’équipement et sur le mobilier. La TVA étant facturée sur les loyers, il est préférable d’avoir un locataire n’exerçant pas une activité exonérée de TVA.

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