Vous prévoyez d’acheter une nouvelle maison et de céder votre demeure actuelle ? Seul souci : vous n’avez pas pu entreprendre les travaux de rénovation nécessaires pour remettre en état ce dernier. Vous vous demandez ainsi s’il vous est possible de trouver facilement un repreneur afin de concrétiser cette vente. Certes, le processus est difficile à effectuer, mais vous pouvez y arriver avec notre aide. Retrouvez dans cet article quelques conseils utiles pour aboutir à la vente d’une maison dégradée.
Maison dégradée : synonyme de bien insalubre
Un immeuble destiné à l’habitation doit répondre aux normes de sécurité établies par la loi. Il s’agit plus particulièrement de sécurité sur le plan sanitaire. La loi du 6 juillet 1989 ainsi que celle du 13 décembre 2000 se rapportant à la solidarité et au renouvellement urbain avancent la notion de décence pour évoquer la salubrité d’une maison. Selon ces réglementations, un bâtiment est classé insalubre lorsqu’il ne dispose pas d’un minimum de confort et de sécurité. Un chauffage défectueux, une installation électrique hors norme, une toiture abîmée, des murs fissurés… Tous ces problèmes engendrent de l’inconfort et peuvent mettre en péril la vie des occupants d’une maison.
L’état de salubrité d’une maison prévue à être mise en vente est estimé par la préfecture. Si cette dernière juge que la situation est remédiable, le propriétaire peut :
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- soit, passer à la vente et chercher rapidement un acheteur ;
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- soit, effectuer quand même la rénovation pour mettre en valeur son bien puis, trouver un acquéreur. En effet, il risque de payer une indemnité pour chaque jour de retard de commencement des travaux.
En revanche, si la situation est considérée comme irrémédiable, la vente du bâtiment ne peut pas se faire. Elle concerne seulement le terrain, un centre de prédilection des promoteurs immobiliers. Dans ce cas, le propriétaire doit s’assurer de la constructibilité et mettre en avant les atouts de celui-ci pour pouvoir convaincre l’acheteur.
Impossibilité de procéder à la rénovation avant la vente : ce qu’il faut faire
Il est bien évident qu’une maison tellement dégradée nécessitera de grosses réparations. Mais si vous avez du mal à financer vos travaux de rénovation, ne paniquez pas ! Il existe des solutions afin de réussir à céder en peu de temps votre bien.
Miser sur les petites réparations
Si vous possédez une vieille maison, c’est déjà un bon point pour vous. En effet, ce type d’habitation attire beaucoup plus les potentiels acheteurs. Pour faire bonne impression lors de la première visite, vous devez soigner les détails. Commencez par exemple par le nettoyage et le rangement de l’intérieur du bâtiment. Un espace aéré et libéré est facilement mis en valeur.
En outre, vous pouvez procéder à des réparations peu coûteuses. C’est le cas par exemple, d’un remplacement d’ampoules grillées, la remise en état des interrupteurs ou des prises électriques, le rejointoiement des murs abîmées, le graissage de gond de portes, etc.
Par ailleurs, pensez à l’entretien de l’image extérieure. Débroussaillez le jardin, nettoyez la piscine, tondez la pelouse… Cela inspire plus confiance à vos potentiels acheteurs.
Être transparent envers les potentiels acquéreurs
L’achat d’un bien immobilier à rénover est un investissement important. Ainsi, vous devez faire preuve de bonne foi en exposant à vos visiteurs l’état réel de votre maison. Non seulement, vous allez susciter la confiance, mais vous serez également à l’abri des problèmes judiciaires. En effet, le fait de dissimuler des défauts sur la construction est passible de dommages-intérêts alors, autant éviter les ennuis. Pour avoir le cœur net, faites appel à un professionnel pour effectuer un diagnostic immobilier. Celui-ci vous délivrera un Document de Diagnostic Technique rassemblant tous les résultats à l’issue du contrôle.
Parallèlement à cette transparence vis-à-vis de vos potentiels acquéreurs, n’oubliez pas d’avancer les points forts de votre bien. Par exemple : sa localisation, son orientation, son accessibilité, la mise à disposition d’un jardin ou d’une terrasse, l’inclusion de certains meubles dans le prix de vente, etc.
Évaluer au préalable le coût des travaux à faire
Sûrement, l’acheteur voudra savoir le coût des travaux qu’il devra entreprendre une fois la maison acquise. Vous devez donc les estimer à l’avance pour lui éviter une mauvaise surprise. Cela lui permet également de prendre une décision en connaissance de cause. N’hésitez pas à demander un devis à plusieurs artisans.
Solliciter les services d’un expert immobilier
Pour vous assurer du juste prix de votre maison, il est fortement recommandé de réaliser une expertise immobilière. Ce professionnel va procéder à de nombreuses analyses en vue de fournir un prix approximatif du bien. Prévoyez une somme de 1 000 euros pour bénéficier des services d’un expert immobilier.