D’ici l’an 2050, nous serons 9 milliards d’habitants sur la planète Terre. Les deux tiers de cette population vivront dans les milieux urbains. Le cinquième de cette population aura plus de 60 ans. Ces chiffres donnent à elles seules, un avant-gout des enjeux de l’habitat pour l’autre moitié du 21e siècle. Nous assistons à de nouvelles technologies, de nouveaux styles de vie et de nouvelles attentes. Découvrez quelques enjeux de l’habitat de demain.

Les avancées technologiques dans le logement de demain

La conception des logements est déjà affectée par les diverses technologies de l’information. L’avènement sur le marché des objets connectés laisse une idée claire de ce que pourrait devenir les logements de demain. La domotique a déjà tenté une première approche avec les maisons connectées. Malheureusement, cela a été un échec en raison de sa complexité (utilisation, accessibilité, etc.). Le logement de demain se veut être connecté, mais avec une utilisation beaucoup plus simplifiée. Les différents appareils connectés pourraient communiquer entre elles pour offrir un cadre de vie adéquat. En France, de nombreuses entreprises comme Proderim se préparent déjà à faire face à cette évolution.

L’enjeu de la construction responsable

Le secteur de la construction est l’un des secteurs les plus concernés par le développement durable. En effet, selon les chiffres, la construction représente près de 40% des émissions de CO2 des pays développés. Elle représente également 40% des déchets produits et 37% de la consommation d’énergie.

L’habitat de demain devra être composé de logements à haute performance énergétique (seuil de 50kw/m²). Les logements existants devront subir une rénovation thermique avec des programmes favorisant les énergies renouvelables.

Les constructions de demain devront prendre en compte la dynamisation de la filière bois. Il faudra une normalisation des systèmes de construction adaptés au bois. À cela, devra s’ajouter une nouvelle organisation de l’ingénierie de construction. En effet, les dirigeants doivent inclure des clauses environnementales dans les marchés publics. Ils devront également penser à intégrer les coûts carbones dans les projets de constructions.

Des matériaux de construction plus performants

L’utilisation des matériaux de construction performants est une nécessité pour les habitats de demain. C’est d’ailleurs dans cette option qu’une promotion du bois doit être faite. Il s’agit en effet du seul matériau de construction qui se régénère seul. Au lieu d’émettre le CO2, il l’absorbe. Le bois est donc en phase avec les politiques environnementales d’aujourd’hui et de demain.

A ce jour, il existe également des entreprises qui font des recherches pour les matériaux performants de l’habitat de demain. Une entreprise a d’ailleurs réussi à développer une technologie qui permet de combler l’air du bois avec du plastique transparent.

Les logements innovants

L’innovation étant au cœur du développement, elle se retrouve donc mêlée aux enjeux du logement de demain. Elle porte sur la volonté d’une consommation responsable et sur l’utilisation de matériaux capables de transmettre de l’information. Pour cela, il faudra développer des matériaux capables de transmettre de façon organique de l’information. Cela permettrait d’avoir des habitats économiques et bien entretenus. Toutefois, il faudra définir la limite entre l’innovation (logement intelligent) et la vie privée de l’habitant.

Des habitats plus sûrs

L’habitat de demain se veut être plus sûr pour tous. Exceptionnellement, pour les plus âgés, elle doit s’adapter aux enjeux courants en rapport avec le vieillissement et le handicap. Ces habitats devront mettre l’accent sur une accessibilité pour tous. Cela passe par la construction de couloirs larges, d’ascenseurs, de rampes d’accès, etc.

Toujours, concernant la sécurité, les habitats de demain devront être équipés de systèmes performants de sécurité. Il s’agit de caméras connectées, de systèmes d’alarmes évolués, de systèmes d’ouverture automatiques des portes en cas d’incendie.

Ces différents facteurs permettront de faire baisser les accidents domestiques qui sont d’ailleurs fréquents chez les personnes âgées.